Jugé moins polluant que l’avion, le transport maritime assure actuellement 90 % des acheminements de marchandises à travers le monde : ce chiffre, déjà très haut, poursuit sa croissance au fil des années. Finalement, même si ce mode de fonctionnement n’apparaît pas immédiatement comme polluant, il pourrait devenir responsable de 17 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, contre 3 % aujourd’hui (à cause des évolutions sur les autres méthodes et de la progression du secteur du transport maritime).
Face à ce risque majeur, les armateurs français doivent plus que jamais penser développement durable, imaginer des véhicules moins polluants et moins gourmands en énergies. Plusieurs initiatives ont déjà été lancées dans cette optique.
Pourquoi le transport maritime pollue-t-il l’environnement ?
Pour commencer, les bateaux de transport maritime ont besoin de carburant pour avancer. Ce carburant, qui entre dans la catégorie du diesel, se caractérise par une toxicité 2 000 fois supérieure à celle des diesels classiques, utilisés par les automobiles. En outre, les bateaux émettent du dioxyde de soufre. Ce composé augmente l’acidité des pluies, ce qui pourrait — selon certains experts — générer près de 60 000 décès prématurés chaque année.
Les ports, eux aussi, représentent une menace pour l’éco-système, surtout s’ils continuent de fonctionner de la même façon. Lorsque les professionnels du transport maritime s’y arrêtent, ils entretiennent leur véhicule, retirent les traces de graisse et d’hydrocarbure qui peuvent apparaître à la surface — sachant que des résidus sont souvent déversés dans l’eau.
Le secteur du transport maritime n’est pas le seul qui mérite une transformation profonde. En effet, on alerte aussi les entreprises de croisières, car leurs immenses bateaux continuent de faire tourner le moteur sur les ports, pour que les individus à bord disposent d’énergie. Là encore, cette pratique destinée à satisfaire la clientèle ne répond pas aux enjeux environnementaux : on réfléchit déjà à l’usage de puissants groupes électrogènes, qui pourraient alimenter les navires stoppés pendant les étapes.
Zoom sur Beyond The Sea, un projet ambitieux pour révolutionner le transport maritime
Dans la sphère du transport maritime, plusieurs initiatives ont déjà été prises dans un souci de s'orienter vers le développement durable. Par exemple, certains se sont équipés de récupérateurs de chaleur au niveau des échappements, d’autres captent les fumées toxiques… Sans compter que l’on utilise parfois d’autres carburants, tout en envisageant la réalisation des bateaux dans une optique d’éco-conception, pour faciliter la destruction (et surtout la valorisation des matières) lorsque le navire arrive en fin de vie.
Plus innovant encore, le projet Beyond The Sea dispose de tous les outils pour métamorphoser complètement le domaine du transport maritime. Autour d’une équipe motivée, le navigateur mondialement connu Yves Parlier travaille depuis plus de 10 ans sur ce projet consistant à tracter les bateaux avec une sorte de cerf-volant. Un cerf-volant conçu selon les préceptes du kite-surf, qui pourrait devenir la seule source d’énergie à bord.
En partenariat avec des écoles d’ingénieurs, des professionnels du kite surf et même des marins, ce dispositif pourrait aussi bien s'appliquer au transport maritime qu'à la plaisance ou à la pêche.
Des bateaux sans moteur, tractés par des kites : comment ça marche ?
Tous les acteurs impliqués dans le projet Beyond The Sea inscrivent logiquement leur démarche dans les enjeux du développement durable. Ainsi, leur kite doit répondre à tous les besoins des professionnels du transport maritime, leur permettre de poursuivre normalement leur activité et de progresser, le tout en diminuant drastiquement leur impact écologique.
Concrètement, le kite est décliné en plusieurs tailles, pour prendre en charge la totalité ou une partie du navire. L’aile peut être pilotée manuellement ou automatiquement. Dans tous les cas, la sécurité de toutes les personnes à bord demeure assurée.
Sur le plan écologique, les atouts de cette technologie ne manquent pas : avec le kite, on sollicite une énergie renouvelable pour avancer (le vent) — ce qui diminue considérablement les consommations du bateau en énergies fossiles, réduisant également les émissions de gaz à effet de serre. Totalement sûr et facile à adapter à tout type de navire, ce dispositif offrira aussi à ses utilisateurs une meilleure rentabilité, puisqu’ils pourront limiter leurs dépenses en carburants jusqu’à 20 %. Enfin, dans l’optique de répandre intelligemment son initiative en faveur du développement durable dans le transport maritime, Beyond The Sea prévoit de former tous les professionnels qui devront composer avec ce kite innovant.
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