Dans le cadre du programme Objectif CO2, le ministère chargé des transports et l’ADEME (agence de développement de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) travaillent quotidiennement pour accompagner la transition énergétique du secteur des transports routiers.
Concrètement, le cœur de ce projet se trouve dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Au travers de deux éléments complémentaires — une charte de progrès et un label, le dispositif vise à aiguiller les professionnels et à stimuler les démarches volontaires. Depuis son lancement en janvier 2016, il a déjà fédéré de nombreuses structures et peut démontrer des premiers résultats encourageants.
Impliquer les transporteurs dans la transition énergétique : un enjeu déterminant
En France, plus de 80 % des échanges commerciaux sont réalisés avec des poids-lourds, engins regroupant à eux seuls 10 % de la consommation d’énergie finale totale sur le territoire. Les émissions de CO2, principales responsables de l’effet de serre, proviennent à 35 % des véhicules : pour limiter ce phénomène, il faut logiquement intervenir sur les poids-lourds.
En effet, alors que nos voitures, de plus en plus modernes, émettent moins de gaz à effet de serre qu’auparavant, ce n’est pas le cas des poids-lourds, qui voient leur facture carbone augmenter encore et encore. Certes, les camions récents génèrent moins de CO2, mais puisqu’ils sont toujours plus nombreux, le secteur demeure un pollueur majeur en France.
Ainsi, le programme Objectif CO2 a été spécialement conçu pour aider les acteurs concernés à modifier leurs comportements et habitudes, pour trouver des solutions permettant de rejeter moins de dioxyde de carbone dans l’air. Il dirige des transporteurs engagés, volontaires et responsables, vers une démarche de transition énergétique intelligente.
Une charte Objectif CO2 engage les transporteurs à réduire leurs émissions de GES
Avant même que le programme Objectif CO2 ne soit mis en place, le Ministère de l’Écologie et l’ADEME ont élaboré une charte d’engagements volontaires en faveur de la réduction des émissions de dioxyde de carbone (2008).
Toutes les structures qui gèrent une flotte de véhicules avec un PTAC supérieur à 3,5 tonnes peuvent signer ce document : dans ce cas, elles s’engagent sur une durée de trois ans. Des actions concrètes et adaptées à leurs problématiques leur sont proposées pour diminuer les consommations de carburant et, en conséquence, limiter les émissions de GES. Si la signature de cette charte demeure un acte volontaire, elle permet d’accéder à un plan méthodologique reconnu au niveau national, dans le but d’obtenir les résultats escomptés.
La signature de la charte Objectif CO2 implique plusieurs obligations du côté de l’entreprise de transport routier : la réalisation d’un « diagnostic CO2 », la définition de deux indicateurs de performance environnementale à réduire sur les trois prochaines années, la mise en place d’un plan d’action sur trois ans (avec l’aide de documents fournis par l’ADEME) et le choix d’au moins une action par axe stratégique (le véhicule, le carburant, le conducteur, l’organisation des flux).
Depuis 2008, plus de 1 400 entreprises ont adhéré à la Charte, évitant de rejeter 1,6 million de tonnes de CO2 dans l’air à la fin de l’année 2016.
Un label pour les entreprises les plus respectueuses du programme Objectif CO2
Loin de se contenter de fixer des objectifs pour les entreprises et de s’assurer qu’ils sont bien remplis, le programme Objectif CO2 favorise la transition énergétique en donnant à chaque acteur les outils pour progresser.
Et par la suite, lorsque les structures parviennent à atteindre les buts initiaux tout en allant encore plus loin dans la quête d’un transport plus vert, elles peuvent recevoir le label Objectif CO2. Il est décerné aux transporteurs dont le niveau de performance environnementale est particulièrement élevé, après un audit indépendant et la mesure de performances de base sur le référentiel européen HBEFA.
Depuis mai 2016, 300 entreprises ont obtenu cette reconnaissance, qui leur profite naturellement sur tous les plans (meilleure image, moins de consommation de carburant et plus d’économies sur ce poste de dépenses, etc.).
Comment suivre la transition énergétique dans le transport routier ?
Pour tous les professionnels du transport routier, le dispositif Objectif CO2 se présente comme un outil de développement extrêmement intéressant, qui pourra les aider à réduire leur impact sur la planète.
En parallèle, les normes européennes relatives aux émissions d’oxyde d’azote, de monoxyde de carbone, d’hydrocarbures imbrûlés et de particules changent régulièrement, affichant à chaque fois des exigences supérieures. De cette façon, en s’adaptant aux règles en vigueur, le parc de véhicules de chaque entreprise devient progressivement moins gourmand en énergies, ce qui génère moins de rejets de CO2.
Enfin, de nombreuses autres méthodes de travail peuvent être remises en question pour envisager sa transition énergétique. Par exemple, lorsque vous utilisez des détergents nocifs pour la planète au moment d’entretenir le véhicule, savez-vous que vous pouvez les remplacer par des produits d’entretien 100 % professionnels et 100 % naturels, élaborés pour votre secteur d’activité ?
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