La prévention sur un chantier, pas simplement une affaire d’outillage !
Tous les professionnels du bâtiment sont exposés à des risques d’incidents accrus, d’où l’importance de mener des actions ciblées de prévention sur un chantier.
Dans ce secteur, un accident du travail peut coûter cher : certains sont très graves et génèrent une invalidité permanente.
Contre toute attente, ces imprévus ne surviennent pas toujours à cause des outillages : de nombreux autres facteurs interviennent pour sécuriser la zone de travail.
Le point sur les principaux éléments à prendre en compte pour s’assurer que chaque ouvrier exerce dans de bonnes conditions.
Une organisation millimétrée pour éviter l’accident du travail
En matière de prévention sur un chantier, il ne faut pas négliger l’organisation du travail.
Par exemple, certaines interactions doivent systématiquement être supprimées, car elles peuvent augmenter les risques : on n’abat pas un mur pendant qu’un plombier réalise une installation à quelques mètres ! Afin d’éviter ces erreurs de cohésion, il est impératif de penser le chantier comme un travail d’équipe, tout en veillant à bien communiquer toutes les informations.
De plus, l’anticipation reste primordiale pour protéger chaque travailleur : les tâches les plus sensibles doivent être effectuées sur des créneaux horaires bien déterminés, au moment desquels chacun sait précisément ce qu’il doit fai et quelles mesures de sécurité s’appliquent.
Manutention, travail en hauteur : des facteurs de risque à considérer
La prévention sur un chantier passe par un inventaire complet des tâches de manutention : il est important de bien les identifier, afin d’anticiper plus facilement les risques et d’encourager les personnes les plus exposées à mieux se prémunir d’un accident du travail.
Ici, on peut bien sûr s’équiper d’aides à la manutention qui vont réduire l’effort physique et limiter les risques de lombalgies d’effort ou traumatismes du genou et des chevilles, des troubles très répandus chez les ouvriers.
Le travail en hauteur, de son côté, est naturellement sensible. Si les accès sont mal sécurisés, si les échafaudages ne sont pas suffisamment bien renforcés ou si les ouvriers doivent réaliser un saut (même minime) pour descendre, on augmente le risque d’accident.
Il faut donc faire de la prévention sur un chantier dès lors qu’il est question de travailler en hauteur, surtout parce que les chutes sont fréquentes et parfois dramatiques.
La prévention sur un chantier passe par la gestion des toxiques
Beaucoup de produits utilisés dans l’univers du BTP ont une toxicité importante : les conséquences peuvent être observées suite à leur inhalation ou au toucher (brûlure chimique). Les mastics, les peintures ou même le dégraissage de certains matériaux exposent à des solvants considérés comme des produits dangereux, impliquant une démarche de prévention sur un chantier.
Au total, il existe plus de 400 COV, composés organiques volatils. Comme leur nom l’indique, ils passent d’un état liquide ou solide à un état gazeux, se transforment en particules fines, se dispersent dans l’air et pénètrent dans l’organisme des ouvriers au moment de la respiration.
N’ayant pas tous le même degré de toxicité, les COV n’agissent pas forcément de la même manière, et peuvent avoir des répercussions sur différents organes. Toutefois, on garde en tête qu’une grande partie provoque des irritations aux yeux, au nez et à la gorge.
À titre d’information, l’OMS a déjà pointé du doigt deux COV, dont les effets cancérogènes ont été prouvés. C’est le cas du formaldéhyde, qui peut notamment être mobilisé dans la fabrication de matériaux isolants — et nécessite donc des initiatives ciblées en matière de prévention sur un chantier.
Quelle prévention sur un chantier face à des produits dangereux ?
Avant toute chose, les entreprises du BTP doivent être conscientes de la nature de tous les produits utilisés, afin de connaître les risques et de mettre en place la prévention sur un chantier adaptée à chaque situation.
Par exemple, pour limiter la propagation des COV (composés organiques volatils) et des poussières dans l’air, il ne faut jamais oublier d’aérer régulièrement.
En parallèle, pour renforcer la prévention sur un chantier, on ouvre et ferme les pots de solvants uniquement au moment de l’utilisation, on maintient le couvercle des poubelles contenant les objets souillés rabattu. De même, il est préférable d’utiliser des machines qui sont déjà munies d’un aspirateur de poussière, ainsi qu’un aspirateur à filtre absolu afin de nettoyer le chantier.
Les produits chimiques ne peut totalement disparaitre des chantiers, mais il reste possible de limiter leur utilisation notamment sur la partie nettoyage. Et pour ce faire, la solution la plus simple reste de remplacer ces produits par des produits enzymatiques 100% écologique, à l’image de ceux proposés par ENZYNOV !
Pour conclure, n’oubliez pas que les règles de prévention sur un chantier sont très nombreuses, et n’ont pas été énumérées ici de façon exhaustive : ces quelques pistes vont vous aider à mieux vous protéger, mais rien ne vaut une démarche approfondie et réfléchie pour éviter tous les accidents, en collaboration avec plusieurs experts dans la santé au travail.
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