Alors même que la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) est une démarche globale que l’on met en place pour placer le développement économique au service d’enjeux environnementaux et humains, la recherche d’une normalisation ISO est un autre processus.
Il implique de répondre à un cahier des charges bien précis, défini en amont par la norme en question.
Toutefois, les deux termes ne sont pas complètement indépendants l’un de l’autre : en effet, beaucoup de structures souhaitent entrer en conformité avec une ou plusieurs norme(s) dans le cadre de leur politique de responsabilité sociétale : lesquelles choisir ?
Les normes ISO pour optimiser sa responsabilité sociétale
L’organisme international de la standardisation (International Organization for Standardization) a mis en place plusieurs normes dans le cadre de la RSE et, plus précisément, du développement durable.
Il s’agit de celles qu’il faut privilégier quand on prend cette orientation en entreprise.
La norme ISO 26000 : conjuguer RSE et développement durable
Issue d’une dizaine d’années de réflexions, la norme ISO 26000 fait office de référence en matière de responsabilité sociétale des entreprises.
Elle définit clairement les notions de « Développement Durable » et de « Responsabilité Sociétale ».
Afin de la respecter, chaque organisme doit orienter son développement et ses politiques de gestion vers ces 7 questions fondamentales :
- La gouvernance de l’organisation
- Le respect des droits de l’Homme
- Les relations et conditions de travail
- L’environnement
- La loyauté des pratiques
- Les questions relatives aux consommateurs
- Les communautés et le développement local
Contrairement à d’autres normes ISO, la 26000 ne permet pas d’obtenir une certification.
Concrètement, elle décline plusieurs orientations pour toutes les entreprises qui souhaitent s’inscrire dans la démarche RSE, au travers de plusieurs questions essentielles à respecter et à mettre en perspective par rapport à sa propre activité.
Certains labels, comme Prest’ass ou bioentreprisedurable, se basent toutefois sur cette fameuse norme ISO 26000.
La norme ISO 14001 : un management plus vert
Les entreprises souhaitant revoir leur SME, système de management environnemental, peuvent viser la norme ISO 14001.
Ici, il est tout à fait possible de présenter une certification après avoir sollicité un organisme accrédité, qui s’assurera que l’entreprise respecte bien le cahier des charges de base.
La principale préconisation pour détenir cette norme est la suivante : chaque société doit démontrer son engagement dans la réduction des impacts et risques liés à son activité.
Il faut que cette démarche soit mesurable et facilement prouvée si l’on souhaite obtenir la certification.
Concrètement, il s’agit aussi bien de mettre en place des initiatives pour gérer les situations d’urgence que de sensibiliser tous les salariés exposés à des risques. La norme demande également de limiter autant que possible l’impact environnemental de son activité.
En ce sens, si vous envisagez une certification ISO 14001, parmi les pistes démontrables qui attesteront de votre engagement pour le développement durable, pensez à changer vos méthodes de nettoyage !
Avec les solutions de maintenance enzymatiques fabriquées par Enzynov, vous supprimez tous les risques chimiques pour les employés qui doivent nettoyer les appareils, les surfaces ou les pièces au quotidien.
De plus, ces solutions étant totalement naturelles, elles ne menacent pas l’environnement : quand elles sont rejetées, elles ne perturbent pas les réseaux d’assainissement ou l’écosystème.
La norme ISO 9001 : un management plus qualitatif
La notion de management de la qualité est centrale pour prétendre à la norme ISO 9001, puisque cette dernière répond à 7 critères :
- l’orientation client,
- le leadership (à chaque niveau de la hiérarchie,
- les objectifs qualité doivent être définis),
- l’implication du personnel,
- l’approche processus,
- l’amélioration continue,
- l’appui sur des données objectives pour prendre des décisions et
- les relations saines avec les partenaires.
Dans le monde, plus d’un million d’entreprises revendiquent cette norme.
On peut l’obtenir suite à un examen réalisé par un organisme accrédité : en France, on peut par exemple solliciter l’AFNOR.
La norme ISO 50001 : une amélioration de la performance énergétique
Inséparable de la notion de développement durable, la norme ISO 50001 est tout à fait compatible avec la RSE. Son but est de réduire les consommations énergétiques : l’obtenir, c’est aussi s’assurer de puiser moins de ressources et, donc, de faire des économies !
Pour la respecter, on doit par exemple optimiser les ressources consommatrices d’énergies : installer des appareils moins gourmands en électricité, changer les systèmes de chauffage, poser des panneaux solaires ou choisir des solutions de maintenance professionnelle participant à une pré-épuration des eaux, (c’est le cas des mélanges ENZYNOV).
Pour que l’AFNOR ou tout autre organisme vous délivre cette norme, mettez en place une politique énergétique plus efficace dans votre structure, puis analysez les résultats obtenus : seules des conclusions mesurables vous permettront d’y parvenir.
D’autres normes plus spécifiques, qui s’appliquent à des secteurs particuliers, relèvent également de la RSE : la 14062 (écoconception), la 14064 (bilan émission gaz à effet de serre) ou encore la 1402x (marquages et étiquetages environnementaux).
Chaque entreprise est libre de s’informer, pour identifier les normes ISO les plus pertinentes, afin d’adapter sa démarche en vue d’une certification.
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