L’industrie agroalimentaire, 3e secteur le plus gourmand en énergies derrière la chimie et la métallurgie (selon une enquête INSEE de 2013), fait face aux enjeux du développement durable. Sur les prochaines années, il sera nécessaire de répondre aux deux critères suivants:
- accompagner l’épanouissement d’un modèle économique
- faire progresser les entreprises et continuer à gagner plus — tout en misant sur la transition énergétique, en réduisant l’empreinte carbone et en limitant autant que possible son impact sur la planète.
Contrairement à certains préjugés, les industriels de l’alimentaire ont conscience des problématiques écologiques. Ils les ont majoritairement insérées dans leurs propres stratégies, et plusieurs initiatives s’orientent clairement vers le développement durable.
Comment envisager le développement durable dans l'industrie agroalimentaire ?
L’ANIA, Association Nationale des Industries Alimentaires, a rédigé un livre vert à destination des professionnels de l’agroalimentaire, pour qu’ils intègrent le développement durable à leurs modes de fonctionnement.
Selon cet acteur, le développement durable, impératif pour préserver nos ressources, constitue également une réponse pertinente à toutes les attentes des consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus exigeants quant à la qualité, la provenance et la composition de leurs aliments. Ainsi, les industries qui prennent conscience de leur responsabilité sociétale se donnent toutes les chances de progresser, de voir leurs ventes s’envoler, tout en réduisant les pollutions directement liées à leur activité.
Pour mieux conjuguer développement durable et industrie agroalimentaire, ce guide décline 5 axes stratégiques majeurs :
- Agir sur les approvisionnements
- Utiliser efficacement les énergies
- Gérer les emballages et leur fin de vie
- Optimiser la logistique et le transport
- Lutter contre les pertes et le gaspillage alimentaire
Vers une industrie agroalimentaire plus verte : exemples d’initiatives
Selon l’Agence européenne pour l’environnement, l’agroalimentaire a diminué de 27 % ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2012, grâce à une meilleure gestion des énergies. Plus concrètement, différentes initiatives ont permis de s’inscrire dans une démarche de développement durable : abandonner les énergies fossiles et miser sur des combustibles moins polluants (incinération de déchets ménagers, par exemple), récupération d’énergies, optimisation de la production, valorisation de la biomasse, etc.
Chez Danone, on a déployé un système de récupération de chaleur qui réduit les dépenses liées au chauffage de l’eau. À l’horizon 2020, la société vise une baisse de 60 % des consommations énergétiques.
Du côté de la gestion des emballages, la Biscuiterie de l’Abbaye a significativement diminué la quantité de plastiques et papiers utilisés pour conditionner les aliments. Les barquettes de chocolat ont été allégées de 4 g pour le plastique et 10 g pour l’étui en carton. D’autres choix logistiques liés au développement durable ont entraîné un recul de 30 % de l’impact carbone.
En termes de transport, Bonduelle a étudié son empreinte carbone, pour orienter ses stratégies de développement durable. À titre d’exemple, les salades qui transitent de l’Espagne vers la France sont désormais exportées avec un flux combiné rail-route, pour utiliser le moins possible de véhicules polluants. En 3 ans, avec 64 000 tonnes de produits acheminés ainsi, on a réduit l’émission de plus de 5 000 Teq Co⊃2;.
Enfin, contre le gaspillage alimentaire, enjeu essentiel du développement durable dans l’industrie agroalimentaire, Lesieur a mis en place un bouchon anti-gaspillage, pratique pour les consommateurs, permettant de maîtriser les dosages.
De nombreuses autres marques plus ou moins connues ont lancé des projets pour favoriser le développement durable, prouvant que l’enjeu a bien été intégré aux évolutions du milieu.
Les solutions d’entretien enzymatiques pour une industrie agroalimentaire plus verte
Bien que les 5 axes précédemment évoqués demeurent essentiels pour favoriser le développement durable dans le secteur des industries, il ne s’agit pas des seuls vecteurs d’amélioration. En effet, devant des règles d’hygiène très strictes dans le domaine, il est fortement recommandé de nettoyer les appareils et les bâtiments de façon très régulière et rigoureuse. Mais aujourd’hui encore, beaucoup de sociétés choisissent des formules chimiques néfastes pour l’environnement et dangereuses pour l’homme. Face à cela, des solutions d’entretien professionnelles existent.
Par exemple, pour nettoyer les citernes (intérieur et extérieur), cuves ou tous systèmes en circuits fermés, l’usage de la formule CIP Cleaning In Place, de la gamme Agroalimentaire Enzynov reste l’une des meilleures options. Elle permet de gagner du temps mais pas seulement. Composée essentiellement d’enzymes, elle décontamine, désinfecte, nettoie et désincruste rapidement et efficacement. Formule 100% écologique, elle ne laisse pas de résidus gênants et est biodégradable à plus de 95 %.
Enfin, pour n’utiliser que des solutions écoresponsables en industrie agroalimentaire, demandez des informations à ENZYNOV au sujet de la gamme Agroalimentaire. Composée de 4 solutions enzymatiques, elle vous permettra d’entretenir votre matériel, nettoyer vos surfaces et veiller au respect des règles d’hygiène.
Découvrez également
- Les formules de maintenance et nettoyage chimiques sont aussi dangereux que le tabac
- Et si l’Agro-écologie nourrissait le monde de demain
- Bio-maintenance enzymatique au sein de l'Agroalimentaire
- Eau et entretien professionnel