Les professionnels de l’industrie du bâtiment sont quotidiennement exposés à des substances nocives, voire toxiques (pour leur organisme, mais aussi pour la planète). C’est le cas de la chaux vive, de certaines colles et autres produits ou matériaux
Leur élimination, au moment du nettoyage de chantier, peut générer des rejets polluants dans les réseaux d’eau ou dans la nature, ce qui pose également problème au niveau de notre écosystème. Pour autant, il existe des alternatives plus respectueuses de l’Homme et de la planète, pour un nettoyage de chantier efficace et sûr : n’hésitez pas à mobiliser les produits d’entretien enzymatiques dans le cadre de votre activité professionnelle.
Nettoyage de chantier et usage de substances nocives : les dangers
Les sources de pollution chimique sur une zone de travaux sont nombreuses : on parle souvent des résidus d’hydrocarbures et des laitances béton, mais il faut savoir que les solvants utilisés pour diluer les colles, ainsi que la chaux, sont aussi des éléments problématiques, à mobiliser avec un maximum de précautions (pour éviter les accidents du travail d’origine chimique, tout en protégeant la planète).
Le rejet dans la nature des hydrocarbures, des lubrifiants, des peintures et solvants ainsi que des détergents menace notre écologie : c’est la raison pour laquelle, dans un souci de limiter son impact sur la planète, il est indispensable pour toute entreprise du BTP d’adapter sa politique de nettoyage de chantier à des préoccupations plus « vertes ».
Concrètement, les eaux utilisées pour le nettoyage de chantier ou celles qui s’écoulent du fait de l’activité peuvent être chargées en chaux, en ciment, en béton, en acides et autres substances chimiques. Les risques liés à ces compositions sont nombreux :
- Pour l’homme : le contact avec certains composants peut engendrer des irritations, des allergies — et même des problèmes respiratoires chroniques.
- Pour l’écosystème : certains sujets peuvent être sensibilisés ou tués par les rejets de produits chimiques.
- Pour les substances et matériaux aux alentours : plusieurs détergents sont corrosifs pour le métal ou le béton, par exemple.
Comment sécuriser la zone de travail et optimiser le nettoyage de chantier ?
De sa mise en place à la phase du nettoyage du chantier, tout projet de construction a un impact significatif sur la planète. De même, les ouvriers qui s’affairent sur place peuvent, à force d’être exposés à des produits chimiques, ressentir des irritations ou contracter de façon précoce des maladies respiratoires telles que l’asthme.
Finalement, dès que l’on mobilise des laitances de ciment, de la chaux, des colles, des détergents, des solvants et tout autre produit chimique clairement indiqué comme toxique (pour la planète, l’Homme ou les deux), il est primordial de mettre en place des règles appropriées, tant en termes de processus de travail que de nettoyage de chantier.
Le premier enjeu réside dans la sensibilisation du personnel : chacun doit être conscient des risques de pollution, pour mieux mettre en pratique les différentes règles pour le stockage et l’utilisation des produits concernés. De plus, tout le monde doit pouvoir réagir efficacement en cas d’incident polluant, pour initier les procédures d’urgence et réparer les dégâts commis.
Pour ce qui concerne la phase de nettoyage de chantier, très sensible, il est préconisé de réaliser les réparations et entretiens sur des espaces spécialement dédiés, imperméabilisés et éloignés de cette zone sensible. Le but est d’éviter de déverser des éléments dangereux pour la planète.
À ce moment, on doit aussi solliciter autant que possible les produits d’entretien enzymatiques, qui peuvent sans aucune difficulté remplacer les détergents classiques :
- Cimet permet de décaper le ciment, les laitances et la chaux
- EnzyMax Pro est un nettoyant multisurfaces compatible avec de nombreux usages (notamment pour nettoyer les engins)
- Spécial enrobé élimine efficacement les résidus d’enrobé
- Chilcol décape la colle, l’enduit et la peinture
Il faut toujours choisir les solutions les moins polluantes possible pour le nettoyage de chantier, et idéalement privilégier les produits d’entretien enzymatiques.
Ils ont été fabriqués avec des protéines naturelles, et leur action ciblée permet d’obtenir des résultats nets sans effort physique trop important, sans devoir utiliser trop d’eau.
De plus, le rejet de ces produits d’entretien enzymatiques dans la nature ou dans les réseaux d’assainissement classiques ne pose aucun problème.
Malgré tout, on préconise toujours de récupérer les eaux de lavage, pour un nettoyage de chantier encore plus écologique. En effet, la présence d’huiles et autres composants est problématique — il faut donc rediriger ces eaux vers des filières spécialisées comme les débourbeurs, les déshuileurs ou les recycleurs.
Idéalement, on peut mettre en place des systèmes pour favoriser la récupération de l’eau autant que possible.
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