Dans les années 1970, lorsque certains produits chimiques polluants ont généré des problèmes de santé publique et perturbé l’écosystème, on a commencé à prendre conscience des dangers propres aux substances notamment utilisées dans l’industrie et l’agriculture.
Pour mieux connaître leurs risques et les éviter, une discipline est née : l’écotoxicologie. Elle est définie par François Ramade (professeur d’écologie) comme une science visant « l’étude des polluants toxiques dans les écosystèmes et la biosphère tout entière ».
Au fil des années, de plus en plus de chercheurs se sont intéressés à tous les impacts (directs, indirects, immédiats, différés) des polluants sur l’Homme et la planète. Plus que jamais, à l’heure où les préoccupations écologiques sont dans tous les esprits, cette science mérite sa place dans les universités et le monde des chercheurs !
Aux origines de l’écotoxicologie
Si le terme « écotoxicologie » est né dans les années 1970, la genèse de cette discipline remonte à l’après-guerre, autour des années 1950/1960. En effet, à l’époque, on parlait déjà de « toxicologie de l’environnement » pour mesurer les conséquences liées aux rejets toxiques dans la nature. Cette branche des sciences, longtemps restée au second plan (faute de financements, notamment), s’est développée à la veille des années 1990, essentiellement dans les universités de Metz et Orsay.
Pour les chercheurs, il faut incontestablement distinguer la toxicologie simple de l’écotoxicologie, la deuxième pratique étant beaucoup plus complète que la première. Si la toxicologie se concentre principalement sur l’étude des organismes, l’écotoxicologie se veut beaucoup plus large. Elle vise à connaître les conséquences de l’usage des substances chimiques, physiques ou biochimiques sur les individus, les populations en général, l’écosystème et tous les équilibres de notre planète.
Initialement, l’écotoxicologie mettait en exergue les impacts de polluants très connus comme les composés radioactifs, les transgènes ou encore les perturbateurs endocriniens, dans des secteurs comme l’industrie, la production d’énergies, les gestions des déchets ou l’agriculture.
Aujourd’hui, grâce à des méthodes d’évaluation toujours plus sophistiquées et à des avancées importantes en termes de connaissances, l’écotoxicologie peut étendre son activité sur des notions plus complexes, mais aussi fournir des informations et données particulièrement complètes pour mieux comprendre les enjeux des produits toxiques sur notre planète.
Les chercheurs se fixent trois objectifs majeurs :
- Évaluer la toxicité des polluants, mais également l’état des milieux naturels.
- Réglementer les émissions de substances polluantes, pour prévenir les risques sur l’écosystème.
- Dépolluer l’environnement au travers de méthodes faisant appel à des plantes ou microorganismes.
Finalement, en écotoxicologie, il ne s’agit pas de pointer du doigt les pratiques ou solutions problématiques ou de faire un état des lieux de la pollution sur notre planète. Plus ambitieux, les acteurs cherchent des alternatives afin de réduire l’usage de produits chimiques, mais aussi de retirer la pollution dès lors que cela est possible.
C’est la raison pour laquelle ils ne cessent jamais leurs investigations, dans l’optique de définir de nouvelles pratiques permettant de préserver notre planète — et de supprimer les dégâts déjà observés.
Les polluants chimiques, l’une des bêtes noires de l’écotoxicologie
En écotoxicologie, on distingue trois sortes de polluants :
- Les polluants physiques comme le bruit, la lumière ou encore la radioactivité.
- Les polluants biologiques comme les toxines algales ou les germes pathogènes.
- Les polluants chimiques, dont la liste est particulièrement longue !
En effet, cette dernière catégorie comprend de très nombreux éléments, ayant tous un impact plus ou moins problématique sur la planète : hydrocarbures, tensioactifs, plastifiants, pesticides, matières eutrophisantes, métaux lourds, cosmétiques et autres produits industriels (à l’image des composés perfluorés, que l’on trouve aussi bien sur certains revêtements imperméables que dans les poêles en téflon).
Les spécialistes de l’écotoxicologie se félicitent de la mise en place de règles pour certaines de ces composantes. Par exemple, les détergents doivent au moins pouvoir revendiquer une biodégradabilité de 60 % en 28 jours et les lessives ne peuvent plus contenir de phosphates depuis 2007.
Quelles perspectives pour l’écotoxicologie ?
À l’avenir, l’écotoxicologie devrait se répandre : plusieurs universités proposent des licences ou masters dans le domaine, de nouveaux professionnels et chercheurs devraient donc s’intégrer progressivement.
Grâce à l’évolution des technologies et méthodes d’investigation, on obtient des données de plus en plus précises sur les impacts de chaque produit (pollution, danger pour la faune ou la flore, problématique pour les stations d’épuration, dangereux pour l’Homme, etc.). De cette façon, on connaît de mieux en mieux les risques des polluants chimiques, tout en se réservant de nouveaux outils pour mieux la combattre.
Dans toutes les sphères professionnelles utilisant régulièrement des substances responsables de la pollution chimique (agroalimentaire, restauration, industrie, transport, etc.), il existe désormais des alternatives pour réduire considérablement son impact écologique. En effet, le développement des produits d’entretien enzymatiques pourrait bien retenir l’attention des experts en écotoxicologie. Particulièrement efficaces, ils ont été fabriqués avec des protéines naturelles, ils remplacent des solutions néfastes et ne menacent ni l’Homme, ni l’écosystème.
Enzynov et ses solutions enzymatiques face à l’écotoxicologie !
Chez Enzynov nous sommes soucieux de l’environnement c’est d’ailleurs l’une des raisons qui nous a motivé à concevoir des solutions enzymatiques, biodégradables et écologiques.
Pour répondre aux enjeux environnementaux actuels, nous avons développé des solutions ne présentant ni risque toxique ni risque écotoxicologique.
Testées, éprouvées et approuvés par le Centre National de Pharmacovigilance sous tutelle du Ministère de la Santé, notre procédé EnzyMax 36 et ses dérivés ont été déclarés non toxique et sans risque écotoxicologique afin de garantir la fiabilité et la sécurité dont les professionnels ont besoin au quotidien et plus particulièrement ceux soucieux de l’environnement.
Sur le même sujet :