Les professionnels de l’automobile savent que leur activité représente une menace pour la nature : il existe un certain nombre d’ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) dans le secteur. Ces dernières nécessitent un maximum de précautions — et parfois même des autorisations — pour fonctionner, car elles peuvent nuire à la santé des Hommes ou à la planète.
Quand le risque de déverser des polluants est trop important, un dispositif de traitement des eaux usées peut être requis.
Zoom sur les solutions existantes et les perspectives pour simplifier son activité, sans renoncer à des objectifs écologiques.
Le traitement des eaux usées en garage automobile : quelles problématiques ?
Dans la carrosserie comme dans les travaux mécaniques, on utilise quotidiennement des produits qui peuvent être rejetés dans la nature. Le traitement des eaux usées est une procédure bien spécifique, impliquant que les eaux « usées » ne soient pas souillées par des mélanges trop agressifs, car certains peuvent perturber le fonctionnement des stations d’épuration.
Les accidents
À titre d’exemple, dans le cadre de l’entretien et de la réparation de véhicules, il n’est pas rare d’observer des rejets d’hydrocarbures accidentels. Outre les risques pour la santé du personnel, qui peut être intoxiqué, il faut savoir que ces charges peuvent entraîner des dysfonctionnements importants dans les stations d’épuration, perturbant considérablement le traitement des eaux usées.
L’entretien du garage
Le lavage des sols, quant à lui, entraîne la formation de mousses, plus ou moins épaisses en fonction de la composition des détergents usités. Là encore, ces rejets sont potentiellement problématiques, car ils empêchent un bon traitement des eaux usées.
Les perspectives pour un meilleur traitement des eaux usées en garage
Des installations spécifiques
Pour pallier ces différents risques, il existe plusieurs solutions du côté des professionnels. Bien souvent, ils doivent investir dans des séparateurs à hydrocarbures, qui évitent ces rejets néfastes pour le traitement des eaux usées. En parallèle, des démarches spécifiques méritent d’être anticipées en cas de pollution accidentelle, sachant que l’Homme n’est pas infaillible et jamais à l’abri d’une petite erreur ! Enfin, pour ce qui concerne l’usage de détergents et produits de nettoyage, on conseille de modifier ses pratiques en sollicitant des solutions sans impact sur la nature.
Une nouvelle approche des produits d’entretien avec Enzynov
Spécialiste des produits d’entretien enzymatiques, Enzynov étudie chaque jour de nouvelles solutions qui répondent aux besoins des professionnels, tout en préservant la planète, la santé des utilisateurs — et sans jamais perturber le traitement des eaux usées.
Notre but n’est pas simplement de proposer des formules comme Enzymax Pro, qui désinfectent ou décapent les surfaces du bureau d’accueil.
Nous avons également pensé des supers dégraissants adaptés à l’automobile comme TNG-3 (ponctuellement) ou HDX Pro (pour un usage quotidien), deux solutions qui permettent d’en finir avec les traces d’hydrocarbures, qu’elles soient récentes ou anciennes !
Contre la rouille et les taches de graisses les plus tenaces, nous créons des formules sur-mesure, conçues à base d’enzymes naturellement présents dans l’environnement. Des produits qualitatifs, sans impact sur la planète, que les humains peuvent utiliser sans craindre les irritations ou les intoxications.
Garages automobiles : attention aux installations sensibles !
Si le traitement des eaux usées est une problématique à laquelle il faut toujours penser quand on travaille dans un garage, il ne s’agit pas de la seule préoccupation. En effet, il existe aussi des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, parfois pour les risques de rejet d’eaux polluées, parfois pour d’autres raisons.
Une ICPE est classée comme telle parce qu’elle peut nuire à l’Homme ou à l’environnement, polluer les sols ou induire des risques d’accident. Selon les cas, elle peut obliger l’établissement à une déclaration en Préfecture, donnant lieu à l’obtention d’un récépissé avec des prescriptions générales à suivre. Sinon, il faut parfois une autorisation : les démarches sont alors plus longues, car le garage doit fournir un dossier conséquent pour une étude des impacts et menaces de l’activité, donnant lieu à une autorisation sous forme d’arrêté préfectoral.
Le stockage de métaux, la présence d’un atelier de réparation, le travail mécanique des pneus, le dépôt de pneumatiques usagés, l’usage de peintures et autres vernis, les installations de compression/réfrigération et installations de combustion ou encore l’utilisation de produits très toxiques, toxiques, dangereux pour l’environnement ou inflammables sont tous des ICPE. Pour chaque ICPE, il existe des seuils (en fonction de la surface de l’établissement, de la quantité stockée/utilisée, de la puissance de l’installation, etc.) permettant de savoir si l’on est soumis à déclaration ou à autorisation.
Entre les démarches liées aux ICPE et les problématiques de traitement des eaux usées, les garages doivent respecter des règles strictes, tout en prenant aussi leurs responsabilités… Supprimer les détergents au profit de produits enzymatiques, par exemple, permet d’en finir avec de nombreux risques de rejets polluants.
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