Alors même que le secteur du bâtiment génère chaque année 40 millions de tonnes de déchets, celui des travaux publics en émet 220 millions de tonnes : l’enjeu est de taille, sachant que 72 % des encombrants sont dits « inertes » (gravats ou béton, par exemple), 26 % ne représentent pas de danger spécifique (plâtre, bois, etc.) et 2 % sont nocifs (amiante ou solvants).
Ces chiffres communiqués par la Fédération Française du Bâtiment (FFB) s’accompagnent d’un objectif clair :
il faut aujourd’hui pouvoir intégrer le recyclage dans la gestion des déchets, pour que 70 % d’entre eux soient réutilisés ou valorisés. Comment répondre à cette règlementation et même dépasser cet objectif ? Tout doit commencer par une véritable prise de conscience de l’impact écologique d’un chantier.
La gestion des déchets dans le bâtiment, un enjeu déterminant pour la planète
La Fédération Française du Bâtiment, dans son guide «Mieux gérer les déchets de chantier de bâtiment», explique clairement pourquoi la gestion des déchets est capitale dans le BTP.
Concrètement, l’élimination des déchets sans tri préalable, néfaste pour la planète, coûte également plus cher aux entreprises :
deux bonnes raisons qui poussent tous les acteurs du secteur à élargir autant que possible leur politique de gestion des déchets relative au recyclage. En réalité, se débarrasser des encombrants coûte :
- Plus de 2,5 milliards d’euros par an sans tri ;
- Environ 1,3 milliard d’euros par an avec tri ;
- 1,27 milliard d’euros par an avec tri et recyclage des déchets inertes à hauteur de 30 %.
L’interprétation de ces données est simple pour les acteurs du bâtiment :
s’ils mettent en place un recyclage pour tous les éléments compatibles et une gestion des déchets optimale, ils parviendront à faire des économies — tout en limitant leur impact écologique.
Autant d’avancées qui permettent aussi de mieux suivre les politiques RSE, qui se développent de plus en plus dans le secteur.
Quelles sont les règles en matière de gestion des déchets ?
Le respect des démarches « Chantier Propre » et de méthodologies insérant le recyclage au cœur des objectifs sont généralement des initiatives volontaires de la part des entreprises. Toutefois, elles restent soumises à plusieurs obligations dans le cadre de leur activité et de leur gestion des déchets :
- La valorisation énergétique des emballages (palettes, films, fûts, emballages en bois) est obligatoire, sauf si la production est inférieure à 1 100 litres par semaine.
- Le transport des déchets est réglementé : une autorisation préfectorale est requise dès lors que l’on achemine d’un point à l’autre au moins 500 kg de déchets non-dangereux ou 100 kg de déchets dangereux.
- La mise en décharge est limitée : seuls les déchets ultimes, pour lesquels la valorisation n’a pas été possible, peuvent être déposés.
- L’élimination de déchets dangereux, de déchets d’amiante ou de déchets d’emballage doit être faite en rédigeant un document écrit. On conseille également de garder des traces écrites de toutes les éliminations, même si cette démarche n’est pas obligatoire.
Dans la gestion des déchets, le tri n’apparaît pas comme une obligation. Toutefois, il est naturellement conseillé, car il reste plus profitable pour l’éco-système et, comme démontré par les chiffres de la FFB, il permet en plus de faire des économies.
Le nettoyage de chantier, une étape également problématique pour l’environnement
Alors même que la gestion des déchets est logiquement liée aux enjeux écologiques d’un chantier, il ne faut pas oublier que l’usage de produits de nettoyage agressifs, lui aussi, peut augmenter considérablement l’impact écologique de l’entreprise.
Concrètement, on doit utiliser des solvants et produits spécifiques particulièrement agressifs pour laisser les lieux propres derrière soi. Souvent, il faut également diluer les solutions dans des quantités importantes d’eau. Les mélanges sont parfois rejetés dans les réseaux traditionnels, ce qui peut perturber les stations d’épuration, et même nuire plus généralement à notre écosystème.
Ainsi, toutes les entreprises qui se soucient de leur empreinte écologique et qui mettent en place une gestion des déchets respectueuse de l’environnement doivent, en parallèle, penser à de nouvelles méthodes de nettoyage.
Aussi, n’hésitez pas à vous renseigner sur les produits d’entretien enzymatiques, naturels et sans danger pour l'Homme. Comme leur nom l’indique, ils sont conçus avec des enzymes, protéines naturellement présentes dans la faune, la flore et même le corps humain. Ces dernières présentent l’avantage d’avoir des propriétés catalytiques : elles provoquent des réactions chimiques très rapides, ce qui permet de concevoir des produits d’entretien efficaces, qui répondent à tous les besoins des professionnels, sans nécessiter de frotter ou d’utiliser beaucoup d’eau.
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